(1926-2005)
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Paul Rebeyrolle né le 3 novembre 1926 à Eymoutiers (Haute-Vienne) et mort le 7 février 2005 à Boudreville (Côte-d'Or) est un peintre, lithographe et sculpteur français, rattaché au courant de la nouvelle figuration.
Paul Rebeyrolle voit son enfance marquée par le mal de Pott, tuberculose osseuse l'obligeant à de longs moments d'immobilité. Il effectue ses études secondaires jusqu'à l'obtention du baccalauréat de philosophie au lycée Gay-Lussac de Limoges avant de rejoindre Paris en octobre 1944.
Il est acteur engagé du Manifeste de l'homme témoin qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prône autour du critique d'art Jean Bouret un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain. Il participe ainsi le 21 juin 1948 à la galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » avec Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, André Minaux, Michel Thompson, Michel de Gallard et Gaston Sébire. Ce groupe de L'homme témoin sera fondateur du mouvement de la Jeune Peinture. En la même année 1948, il exécute pour les abattoirs de la Villette une fresque murale précisément intitulée "Les Abattoirs de la Villette".
Ainsi, en 1949, Rebeyrolle est à l'origine du Salon de la Jeune Peinture avec Denys Chevalier, Pierre Descargues, Philippe Cara Costea et Gaëtan de Rosnay, dont la première édition intitulée Premier Salon des Jeunes Peintres se tient du 26 janvier au 15 février 1950 à la galerie des beaux-arts.
Membre du parti communiste français à partir de 1953, Rebeyrolle rompt avec ce dernier en 1956 lors de l'invasion russe en Hongrie et du fait de la duplicité du parti face à la guerre d'Algérie. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé "À bientôt j'espère".
En 1959, il exécute à Eymoutiers Planchemouton (nom d'une rivière et d'une grange), un grand tableau commandé par le comité de la première Biennale de Paris, pour orner l'escalier du palais des Beaux-Arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et y travailler, d'abord dans l'Aube puis en Côte-d'Or.
À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique ».
Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille…). « De ces amalgames, perçoit ainsi Jean-Louis Prat, surgissent des images qui affirment la résurrection de la matière, par là même celle de la peinture ».
Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault ainsi que par certains collectionneurs, tel François Pinault. Il meurt le 7 février 2005 dans sa maison de Boudreville. Ses cendres ont été dispersées dans la rivière Planchemouton à Eymoutiers.
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