(1907-1977)
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Camille Bryen, pseudonyme de Camille Briand, est né à Nantes le .
Rattaché à la nouvelle École de Paris, il appartient aux courants de l'abstraction lyrique et du tachisme.
Dans les années 1925-1927, Camille Briand fait partie de la bohème nantaise, utilisant le pseudonyme d'« Aristide », sans doute par allusion à son illustre homonyme, lui aussi d'origine nantaise. Il apparaît notamment en couverture de la Revue nantaise d', portraituré par Henri Bouyer, avec le commentaire : « Type nantais, le Bohème Aristide ».
Camille Bryen s'installe peu après à Paris. Attiré par les surréalistes, il publie en 1927 un premier recueil de poèmes, Opopanax puis, en 1932, Expériences, mêlant poèmes, dessins et collages. Il présente en 1934 sa première exposition personnelle et en 1935 expose au Salon des surindépendants des dessins automatiques, puis réalise en 1936 sa première peinture tachiste. Bryen cosigne le « manifeste dimensioniste » de Charles Sirato, avec entre autres Jean Arp, Marcel Duchamp et Francis Picabia. Avec Raoul Ubac, il dépose des « objets dans les endroits les plus inattendus », affiche « des poèmes et images sur les murs ». Il est notamment l'auteur du slogan « Défense d'interdire », placardé en plusieurs endroits de Paris à cette époque, et qui sera repris en 1968 par les insurgés parisiens sous la forme « Il est interdit d'interdire ».
En 1948, il organise la première exposition de l’« abstraction lyrique » à laquelle participent notamment Hans Hartung, Wols, Gérard Schneider et Georges Mathieu. Il aborde alors la gravure et, en 1949, la peinture à l'huile. Il publie en 1950 Héréphile puis se détourne de la littérature pour se consacrer entièrement à la peinture et à la gravure.
À partir des années 1950, Bryen présente régulièrement des expositions personnelles en France comme à l'étranger et participe à de nombreux salons, biennales, expositions collectives. Dans son œuvre, toujours libérée de toute allusion, les champs discrets de la couleur, structurés par de fines giclures, créent un climat poétique qui assure son originalité.
Il meurt à Paris le
En hommage à Bryen, un timbre reproduisant l'une de ses œuvres, Précambrien, est émis par les Postes françaises le (valeur de 5 francs).
Bryen fait partie des peintres réunis pour l'exposition « L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 » présentée à Paris au musée du Luxembourg en 2006.
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